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Réserve de Selous : guide complet pour explorer cette zone sauvage de Tanzanie

Réserve de Selous : guide complet pour explorer cette zone sauvage de Tanzanie

Réserve de Selous : guide complet pour explorer cette zone sauvage de Tanzanie

Pourquoi explorer la réserve de Selous ?

Moins connue que le Serengeti ou le cratère du Ngorongoro, la réserve de Selous n’a pourtant rien à leur envier. C’est même tout le contraire : avec ses 50 000 km², Selous (rebaptisée récemment Nyerere National Park sur une partie de son territoire) est l’une des plus grandes zones protégées d’Afrique. Moins fréquentée, plus sauvage, elle offre une immersion brutale et magnifique dans une Tanzanie encore à l’état brut. Si vous cherchez l’authenticité, l’isolement et un contact réel avec la nature, vous êtes au bon endroit.

Je m’y suis rendu lors de ma troisième traversée de la Tanzanie, à la recherche d’un safari revisité, loin des jeeps alignées au bord de la piste. Selous, c’est l’Afrique que j’aime : immense, imprévisible, silencieuse… et souvent troublante.

Données pratiques : où se trouve Selous et comment y aller ?

La réserve de Selous se situe dans la moitié sud de la Tanzanie, à environ 200 km au sud de Dar es Salaam. Elle est traversée par la majestueuse rivière Rufiji, qui sculpte ce paysage de savane, de forêts miombos, de marécages et de plaines inondables. L’accès se fait :

Il est aussi possible de combiner la visite de Selous avec celle du parc de Mikumi ou des montagnes d’Udzungwa. Une jolie boucle pour ceux qui aiment sortir des circuits classiques.

Quand partir ? Le climat en question

Comme toute la Tanzanie, Selous connaît deux saisons des pluies. La saison sèche, de juin à octobre, est parfaite pour observer les animaux qui se rassemblent autour des points d’eau. La visibilité est maximale et les pistes sont praticables. C’est aussi la période la plus fréquentée (même si vous resterez loin de la foule du Nord tanzanien).

La petite saison des pluies, de novembre à décembre, peut être une alternative intéressante, avec moins de visiteurs et des paysages plus verts. Personnellement, j’y suis allé en début de saison sèche : combinaison idéale entre accessibilité et tranquillité.

Quels animaux peut-on voir dans la réserve de Selous ?

Selous, c’est un coffre au trésor pour les naturalistes. Dans ses limites vivent près de 120 000 buffles, 40 000 hippopotames et pas moins de 4 000 lions. Contrairement à d’autres parcs, Selous offre la possibilité de vraies rencontres, sans trop d’intermédiaires. C’est ici aussi que j’ai vu mon premier lycaon, ce chien sauvage d’Afrique en voie de disparition, élégant et imprévisible.

On y trouve :

Les safaris à Selous ne sont pas des spectacles orchestrés ; ils se méritent et récompensent la patience et l’observation discrète.

Toutes les façons d’explorer la réserve

Selous se distingue aussi par la diversité des expériences proposées. C’est l’un des rares lieux en Tanzanie où l’on peut pratiquer un safari à pied ou en bateau. Une manière différente, et franchement grisante, d’aborder la faune.

Si vous aimez les expériences plus immersives, privilégiez les campements qui proposent ces activités complémentaires (voir la section suivante).

Où dormir dans la réserve de Selous ?

Le choix d’hébergement à Selous varie entre lodges de luxe, tentes de toile avec tout le confort nécessaire, et campements plus rustiques. Voici quelques options testées et approuvées :

Pour une immersion maximale, évitez les hébergements en bordure ou trop éloignés du cœur sauvage. Le réveil au rugissement du lion ou au cri lointain de l’hyène, ça n’a pas de prix.

Conseils pratiques pour votre séjour à Selous

Voici quelques conseils issus du terrain pour profiter au mieux de l’exploration :

La réserve de Selous a le charme brut des lieux qui résistent encore au tourisme de masse. C’est un terrain de jeu idéal pour ceux qui veulent s’écarter des sentiers battus et vivre l’Afrique, la vraie. Pour moi, c’est un must si vous avez déjà exploré les classiques du Nord, ou si vous rêvez d’une Tanzanie plus indomptée.

Alors, prêt à perdre vos repères le long de la Rufiji ? Je vous le garantis : à Selous, c’est la nature qui dicte les règles.

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