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Aliment riche en collagène : que manger pendant un safari en Afrique pour rester en forme

Aliment riche en collagène : que manger pendant un safari en Afrique pour rester en forme

Aliment riche en collagène : que manger pendant un safari en Afrique pour rester en forme

Pourquoi le collagène est important en safari

Le collagène, c’est un peu le ciment de notre corps : il forme la structure des tissus conjonctifs, soutient la peau, les tendons, les ligaments, et même nos os. En safari, ce n’est pas un luxe – c’est une nécessité. Longues heures en 4×4 sur des pistes cahoteuses, variations de température, exposition solaire intense et alimentation parfois irrégulière mettent votre corps à rude épreuve. Il est donc essentiel de veiller à maintenir une bonne santé musculaire, articulaire et dermatologique. Et c’est là que le collagène entre en jeu.

Le corps produit du collagène naturellement, mais cette production diminue avec l’âge, le stress, l’exposition au soleil et les efforts physiques intenses. En clair, tout ce qu’un safari implique. Renforcer son apport en collagène ou en favoriser la production naturellement peut faire la différence entre un safari vécu à 100 % et des journées gâchées par des douleurs articulaires ou une grosse fatigue musculaire.

Les aliments riches en collagène à glisser dans votre sac

Si vous pensez que manger équilibré pendant un safari est une mission impossible, détrompez-vous. Bien sûr, certains itinéraires très isolés — comme dans la Réserve de Moremi au Botswana ou en pays himba en Namibie — rendent l’accès à certains produits compliqué. Mais avec un minimum d’anticipation, vous pouvez facilement emporter ou trouver des aliments utiles à votre santé articulaire et cutanée. Voici mes indispensables :

Optimiser la production naturelle : focus sur la vitamine C et les acides aminés

Pas besoin de se gaver de compléments si on cible bien les aliments qui contribuent à la synthèse du collagène. Pour que le corps transforme les acides aminés (comme la glycine et la proline) en collagène, il lui faut des cofacteurs, notamment la vitamine C.

En safari, j’ai toujours quelques fruits secs riches en vitamine C : baies de goji, écorces d’orange confites ou mangue séchée. À défaut, les agrumes locaux font parfaitement l’affaire. En Namibie ou au Zimbabwe, on trouve parfois du marula ou du baobab — des superfruits africains naturellement riches en vitamine C.

Pensez aussi au biltong (viande séchée locale) fabriqué à partir de bœuf, d’autruche ou de kudu : il contient de la glycine et de la proline, deux acides aminés clés pour la fabrication du collagène.

Ce que j’emporte toujours dans mon sac de voyage

Difficile de s’encombrer quand on évolue en autonomie avec un 4×4 équipé de tentes de toit. Chaque poche compte. Alors voici, de manière concrète, les produits que je considère comme mes compagnons incontournables pour maintenir ma forme en safari :

Quand rien n’est disponible : l’art de s’adapter à la cuisine locale

Dans certaines zones reculées — je pense notamment à la région de Kaokoland en Namibie ou la vallée de Luangwa en Zambie — l’approvisionnement est limité. Là-bas, pas de supermarché, pas d’épicerie bio. Mais il y a toujours les marchés de village, et en discutant un peu avec les habitants, on découvre de véritables trésors nutritionnels.

Un exemple marquant : lors d’un bivouac près de Maun, au Botswana, un ranger m’a proposé de goûter à un plat local fait à base de « mogodu » (intestins de vache cuisinés longuement). Pas très glamour, mais bourré de collagène. Ce genre de plat, qu’on évite souvent par réflexe, est en réalité excellent pour la santé articulaire. Il suffit d’oser.

Pareil pour certains poissons séchés que l’on trouve autour du lac Victoria ou dans les zones côtières du Kenya. Le séchage concentre les nutriments, et certaines espèces locales (comme la tilapia) sont bien plus riches en acides aminés que ce que les apparences laissent croire.

À éviter : ce qui ruine votre collagène

Pas de panique, on ne parle pas ici de faire un régime strict au beau milieu de la savane. Mais il y a quand même quelques pièges à éviter si vous voulez préserver votre forme.

Routine du matin : un mini-rituel qui fait la différence

En safari, on est souvent réveillé aux aurores, par les oiseaux ou par le guide qui toque doucement contre la toile de tente. C’est tentant de sauter le petit-déjeuner… Erreur. Voici ma routine perso, validée après plusieurs années de route :

Rien de très compliqué, mais cette routine me donne de l’endurance, préserve mes articulations et m’aide à affronter les longues heures de piste. Sur le terrain, c’est ce genre de détails qui font la différence entre un voyage agréable et une expérience pénible.

Un safari, c’est aussi une aventure intérieure

On part souvent chercher les lions, les éléphants ou les grands espaces, et on se retrouve à mieux se connaître soi-même. Prendre soin de son corps, même au cœur du bush, ce n’est pas une démarche de luxe. C’est une condition pour vivre pleinement les instants de grâce qu’offre l’Afrique : un léopard à l’aube, le chant nocturne d’un hibou pêcheur, ou cette conversation sincère autour du feu avec un ranger zoulou ou un guide masaï.

Mangez bien, marchez loin, ressentez tout. Et n’oubliez pas : le collagène ne fait pas de vous un meilleur photographe, mais il vous évite de râler en descendant du 4×4.

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